Château d’Ô
Un château miroir
Emergeant de la brume matinale, il apparaît comme un miracle. Entouré de ses douves ce charmant bijou dentelé joue de sa particularité : le romantisme.
Bâti sur les ruines primitives d’une ancienne forteresse, Ô provoque le ciel en élançant fièrement ses tourelles Renaissance vers le ciel. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)
Endroit propice à l’intimité, il rend amoureux celui qui le contemple. Soudain, le besoin d’en parcourir tous les recoins envahit le promeneur. De découvrir également le parc chaleureux, marcher très lentement parmi les ondoiements toujours verts, respirer l’odeur des frondaisons centenaires et, écouter, la mélopée des pierres ancestrales chuchoter leur histoire. Bâti sur les ruines primitives d’une ancienne forteresse, aujourd’hui Ô provoque le ciel en élançant fièrement ses tourelles Renaissance vers les nuages. Il n’existe que très peu d’exemples de ce type pluri-architectural, dans notre région normande.
Dès le XIIe siècle, le petit village de Mortrée dans l’Orne fut la symbolique frontière entre la plaine d’Argentan, le pays Hièmois et le Bocage. De longues périodes de guerre, alternées par des périodes de paix se succédèrent, qui favorisèrent la construction de cette forteresse médiévale par Robert d’Ô sur l’îlot de la Thouanne formé par un étang. La trace de la famille d’Ô remonte au Moyen Âge, attestée en 1124 par Robert d’Ô le croisé, qui accompagna son souverain, le duc de Normandie Robert Ier le Magnifique, en Terre Sainte.
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