Ruchers de Normandie

Si Pierre a rejoint l’exploitation à l’enseigne Les Ruchers de Normandie au lendemain de la crise sanitaire et possède aujourd’hui, comme sa compagne, son propre cheptel de quatre cents ruches et deux cents essaims de renouvellement, Mélanie, installée en 2005, a consacré l’ensemble de sa vie professionnelle à ce métier passion, et consenti à bien des sacrifices, tout en menant de front sa vie de famille et la superbe restauration de sa maison. Des choix assumés pour cette fille d’agriculteurs…

« J’ai souhaité, de mon côté, vivre autrement de la terre. Après trois ans d’études d’agronomie, je me suis rapidement sentie happée par ma fascination pour les abeilles », confie la passionnée. De quoi surmonter les aléas de la vie et les sautes d’humeur de la météo, entre incendie du bâtiment d’exploitation, printemps pluvieux à répétition, vandalisme éhonté, et séparation difficile qui incite Mélanie, soudain seule en 2019, à s’impliquer davantage dans la production, jusqu’ici plutôt du ressort de son ex-mari, tandis qu’elle se chargeait des autres aspects du métier… L’arrivée de Nicolas, puis de Pierre, apporte un nouveau souffle à l’exploitation, qui s’équipe de chaînes de production performantes pour encapsuler et étiqueter les pots de miel, et d’un véhicule poids lourd et d’un chargeur pour assurer la transhumance.