PATRIMOINE NORMAND

La pêche à Cherbourg – Entre tradition et enjeux actuels

La pêche à Cherbourg – Entre tradition et enjeux actuels
Bateaux de pêche dans le port de Cherbourg. Aujourd’hui, 5000 tonnes de poisson transitent par la criée. La flotte de pêche comprend 7 unités hauturières et 50 navires de pêche côtière. (© Damien Bouet)
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Articles La pêche à Cherbourg – Entre tradition et enjeux actuels

La pêche à Cherbourg

Entre tradition et enjeux actuels

Cherbourg apparaît aujourd’hui comme un port de pêche majeur en Normandie, une vocation pourtant récente à l’échelle de l’histoire de la cité cotentine…

Bateaux de pêche dans le port de Cherbourg. Aujourd’hui, 5000 tonnes de poisson transitent par la criée. La flotte de pêche comprend 7 unités hauturières et 50 navires de pêche côtière. (© Damien Bouet)
Bateaux de pêche dans le port de Cherbourg. Aujourd’hui, 5000 tonnes de poisson transitent par la criée. La flotte de pêche comprend 7 unités hauturières et 50 navires de pêche côtière. (© Damien Bouet)
Publié le 6 octobre 2025 à 22:09
Mis à jour le 13 octobre 2025 à 12:12
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Aux origines de la pêche à Cherbourg

Au Moyen Âge, la pêche est une activité marginale pratiquée par quelques locaux pour leur subsistance, comme en témoignent les quelques droits de pêche accordés au XVe siècle. La ville est alors avant tout une place forte, davantage tournée vers des ambitions militaires. En 1687, deux bateaux sont armés pour la chasse à la baleine, mais l’activité est fortement concurrencée par les équipages basques et disparaît à la fin du XVIIe siècle. La pêche tend à s’intensifier au XVIIIe siècle, notamment après la construction du bassin du Commerce. Barfleur reste néanmoins le principal port de pêche du Cotentin et concentre 255 pêcheurs, contre 123 à Cherbourg. L’activité est exclusivement côtière et se pratique avec des embarcations modestes.

Au XIXe siècle, l’activité du port du commerce augmente considérablement. Un marché aux poissons est construit par l’architecte Louis-Pierre Le Sauvage, en 1832, sur le quai ouest de l’avant-port. Néanmoins, jusqu’au début du XXe siècle, l’activité évoluera assez peu à Cherbourg et le nombre de bateau stagnera.

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