Vascœuil
Le jardin enchanteur
À l’orée de la forêt domaniale de Lyons, le domaine de Vascœuil jalonne la route Normandie-Vexin, face au pays de Bray. Si le dessin parfait de son parc à la française saisit le visiteur, les jardins lui réservent bien d’autres surprises.
Château de Vascœuil. (© château de Vascœuil)
Frontière naturelle du Vexin née près de Forges-les-Eaux, l’Andelle arrose de nombreux sites chargés d’Histoire, avant de se jeter dans la Seine : le prieuré et le château de Noyon, devenu Charleval, l’abbaye gothique cistercienne de Fontaine-Guérard, la baronnie de Pont-Saint-Pierre, Pîtres, sa Côte des Deux-Amants et sa légende… Et le château de Vascœuil.
De la place-forte à la gentilhommière
Le chemin de Rouen à Beauvais est favorable à l’établissement d’une villa romaine. Vascœuil apparaît dès 876 dans un acte de Charles le Chauve, sous le nom de Wascoilus, qui provient étymologiquement, soit du latin vasculum, petite vasque (à cause de la confluence de l’Andelle, du Crevon et de l’Héronchelle), soit plus vraisemblablement de la clairière de Wasgo1. Thibaut de Vascœuil en est le premier seigneur attesté, dont le nom est cité en 1050, peu après la prise de pouvoir effective de Guillaume le Bâtard, dans une charte du cartulaire de l’abbaye Saint-Pierre de Préaux ; six coutumes ducales y sont mentionnées, dont l’ullac et l’hamfara, qui sont d’origine juridique scandinave2. Gilbert lui succède.
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