PATRIMOINE NORMAND

Mégalithes dans le Houlme

Une Normandie armoricaine

Bien que le Houlme ait été en grande partie recouvert de forêts, de landes et de marais jusqu’au Moyen Âge, l’homme y a laissé sa trace il y a des millénaires en y élevant parmi les premiers monuments de la Normandie : des mégalithes.

Le menhir de la Longue-Roche, sur la commune de Giel-Courteilles. En prenant la route reliant Ménil-Jean à Giel, le pont de la Villette enjambe l'Orne ; il se trouve à cent mètres du pont et à cinq mètres de la rivière. Incliné vers le nord, c'est un bloc de grès bien travaillé sur ses quatre faces et qui fait trois mètres de hauteur. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

Le menhir de la Longue-Roche, sur la commune de Giel-Courteilles. En prenant la route reliant Ménil-Jean à Giel, le pont de la Villette enjambe l’Orne ; il se trouve à cent mètres du pont et à cinq mètres de la rivière. Incliné vers le nord, c’est un bloc de grès bien travaillé sur ses quatre faces et qui fait trois mètres de hauteur. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

Mis à jour le 27 octobre 2025 à 12:02 Par
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On y relève quatorze sites mégalithiques, l’une des densités les plus fortes de la Normandie. Six d’entre eux — La Rousselière à La Forêt-Auvray, la Pierre de Ronfil à La Lande-Saint-Siméon, La Carneille, l’affiloir de Gargantua à Craménil, le menhir des Buttes et la Table des Fées à Chênedouit, le Palet de Gargantua au Repas — sont décrits dans la promenade que nous effectuerons dans le nord du Houlme. La plupart de ces sites se répartissent à proximité des principaux cours d’eau, l’Orne et la Rouvre. Nous remarquons aussi trois sites entre Le Repas et Craménil et c’est justement sur cette dernière commune que nous trouvons quatre ponts gallo-romains.

Dans le Val d’Orne

Nous trouvons un second secteur où les mégalithes sont abondants, dans les boucles de l’Orne, près du merveilleux site de La Courbe. Nous trouvons successivement : le menhir des Naudières à Ménil-Jean : à partir de cette localité, en face du chemin menant au château, prendre sur la droite le chemin de la ferme des Naudières, en traverser la cour puis un pré en direction de l’Orne, puis un autre. Le menhir est là, près de la rivière ; il est en grès local et contient du mica, il fait 2,40 mètres de haut. Sur une des faces est esquissée une tête humaine, le profil est plus évident le soir avec un éclairage rasant.

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