PATRIMOINE NORMAND

La chapelle Saint-Quentin

Gardienne de la Brèche au Diable

Le site tourmenté de la Brèche au Diable et le Mont Joly ont, au cours du XIXe siècle, soulevé bien des passions chez les historiens et les géologues, et inspiré poètes et écrivains romantiques. Des découvertes récentes ont redonné un nouveau sens à l’ancienne église médiévale édifiée au cœur d’un éperon barré du néolithique.

La chapelle de Saint-Quentin-de-la-Roche au milieu de l’enclos paroissial qui a succédé à une ancienne nécropole mérovingienne. La commune de Soumont-Saint-Quentin étudie l’urgence des travaux à entreprendre. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

La chapelle de Saint-Quentin-de-la-Roche au milieu de l’enclos paroissial qui a succédé à une ancienne nécropole mérovingienne. La commune de Soumont-Saint-Quentin étudie l’urgence des travaux à entreprendre. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)

Mis à jour le 3 novembre 2025 à 11:55 Par
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L’église paroissiale de Saint-Quentin-de-la-Roche

Retirée du monde depuis la réunion de la commune de Saint-Quentin-la-Roche avec Tassilly, puis avec Soumont en 1854, l’ancienne église paroissiale semble abandonnée au milieu de son cimetière. L’ancien village est bordé par trois autres communes dont Tassilly, Potigny et Ouilly-le-Tesson. Inscrite au titre des monuments historiques en 1927 comme simple chapelle, l’ancienne église gothique du XIIIe siècle a cependant attiré de nombreux pèlerins venant rendre leurs dévotions à saint Quentin réputé guérisseur de la coqueluche. Ce pèlerinage a cédé la place, vers la fin du XIXe siècle, à la traditionnelle fête de la Pentecôte. Des cartes postales du début du XXe siècle en perpétuent le souvenir.

L’enclos et son église médiévale

Le chemin qui menait jadis au presbytère puis à l’Auberge du Mont Joly, contourne à gauche l’enclos de l’église. On ne réalise pas combien de générations ont vécu ici et foulé les lieux avant que ne soit bâtie cette église. Au nord, la façade est percée de trois longues baies étroites séparées par des contreforts plats. Au sud, entre les contreforts, s’ouvrent quatre fenêtres : l’une, fine, de style roman, puis deux fenêtres en arc à plein cintre et une baie géminée à arcs polylobés. Surmontée d’un quadrilobe de style gothique rayonnant, elle illumine la nef à l’entrée du chœur. Seule, la fenêtre à remplage rayonnant trilobé, qui ornait le chevet plat, a été obstruée lors de la mise en place de l’autel et de son retable au XVIIe siècle.

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